Caractéristiques techniques

Bauge
Composants : terre à bâtir (limono-argileuses), eau (exempte de polluants organiques), fibres végétales (facultatif – env. 1 à 2% du poids de terre sèche). Mélange découpé en mottes puis empilées pour réaliser une levée. Après un temps de séchage, une autre levée est réalisée (ainsi de suite) puis le parement est recoupé pour redonner la forme finale à la surface du mur.

Pisé
Composants : terre à bâtir (avec ou sans éléments grossiers, très ou peu argileuse), eau (exempte de polluants organiques). Mélange mise en place par couches de hauteur régulière dans un coffrage et compacté de manière dynamique et régulière.

Briques
Composants : terre à bâtir (limono-argileuses), eau (exempte de polluants organiques), fibres végétales (facultatif). Mélange à l’état plastique ou humide et façonné à la main ou à l’aide d’une presse (différent selon les techniques) afin d’obtenir des modules type briques qui sèchent à l’air libre. Une fois sèche, les briques sont ensuite maçonnées avec un mortier de terre qui lui est à l’état visqueux.

  Prix


NC – Dépend des conditions de mise en œuvre et de l’approvisionnement des matériaux.

Structure – Remplissage – Finition

Maçonnerie porteuse (technique monolithique ou modules)

  Avantages

  • Faible impact sur l’environnement, à condition d’utiliser des matériaux locaux, de ne pas adjuvanter le mélange et de limiter au maximum le recours aux énergies fossiles.
  • Très bon régulateur thermique et hygrométrique.
  • Incombustible (A1) si la masse volumique est supérieur à 1300kg.m3 (bauge et pisé) et à 1400kg.m3 (adobe).
  • Bonne résistance à la compression : la résistance mécanique dépend de la teneur en eau du matériau.
    • Bauge : varie couramment de 0,6 à 1,5 MPa,
    • Pisé : varie couramment de de 0,9 à 1,7 MPa,
    • Brique : varie couramment de de 0,6 à 2,0 MPa pour une masse volumique de 1400 à 2200 kg.m3.
  • Grande liberté pour l’appareillage et le calepinage des briques.

  Points de vigilance


Tenir à l’écart de l’eau à l’état liquide : intempéries, remontées capillaires, débord de toiture, mise à distance suffisante des rejaillissements d’eau de pluie, etc.
Prêter une attention particulière à la tête de mur lors de la mise en œuvre (source d’infiltration d’eau très importante).
Maîtriser l’effet de la migration d’eau dans les parois (éviter l’ajout de revêtements imperméables (enduits, films, peintures imperméables, etc.).
Veiller aux bonnes conditions climatiques lors de la mise en œuvre (en dehors des périodes de gel et de forte chaleur).
Limiter voire proscrire l’utilisation d’adjuvant (les effets notables peuvent rompre le cycle de réemploi de la terre).
Veiller à la bonne stabilité des ouvrages (au cas par cas).

  Cadre réglementaire & certification


Principales techniques de construction en terre ne sont pas reconnues par la C2P (Commission Prévention Produit) de l’AQC (Agence Qualité Construction).
Il existe des guides de bonnes pratiques « bauge », « pisé » et « brique », rédigées par les professionnels du secteur et facilitant l’assurabilité des ouvrages auprès des assureurs et bureaux de contrôles.
A télécharger gratuitement sur le site de la Confédération de la Construction en Terre Crue
FDES publiés sur la base INIES (CCTC : adobes, bauges / Asterre : pisé en mur de 50cm / Cycle Terre : cloisons porteuses en BTC, cloisons non porteuses en BTC, plaque de terre crue extrudée).

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